Je remonte dans le train de mon enfance, l'unique ligne que je connaissais d'est en ouest, puis à la fin des vacances, d'ouest en est. Ce train a changé, les espaces intérieurs se sont sophistiqués, épurés, ambitionnés et imposés… mais le rythme de la circulation, la rapidité du déplacement dans l'espace, elle est restée la même, toujours la même, le même temps, comme un rituel ; le rituel de la respiration, le rituel de la circulation du sang : l'air, le sang, l'espoir… et le train !
didier galas
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